Le projet de loi sur la profession d’infirmier est adopté.

L’Assemblée nationale a adopté, le 11 mars, en première lecture et à l’unanimité, la proposition de loi portant sur la profession d’infirmier que j’ai cosignée et soutenue, travaillée en concertation avec les syndicats infirmiers.

Ce texte vise à reconnaître le rôle essentiel de près de 640 000 infirmiers dans l’accès aux soins et à leur offrir de nouvelles perspectives.

Régie depuis 2004 par un décret d’actes devenu totalement obsolète, la profession d’infirmier sera dès lors définie par des missions : la réalisation de soins et leur évaluation ainsi que la conciliation médicamenteuse, le suivi du parcours de santé, la participation aux soins de premier recours, la prévention, la participation à la formation, le soutien psychologique et le support thérapeutique via les soins relationnels, et la mobilisation des données dans la pratique professionnelle et la recherche infirmière.

Cette proposition de loi acte également la création de la consultation infirmière ainsi que la reconnaissance du droit de prescription pour certains produits de santé et examens médicaux complémentaires.

Elle vise enfin à renforcer la pratique avancée en autorisant son exercice dans trois nouveaux lieux (les services de protection maternelle et infantile, la santé scolaire et l’aide sociale à l’enfance) et en autorisant l’accès aux infirmiers spécialisés qui le désirent. 

Avec ce texte, la compétence infirmière est définie par elle-même, et non plus par référence à d’autres professions de santé, et le rôle de cette profession dans notre système de soins, en lien et en coordination avec les médecins et aux côtés des autres professions paramédicales, est pleinement reconnu. Ces mesures viennent ainsi conforter la notion d’équipe médicale autour du médecin afin d’améliorer l’accès effectif aux soins, partout sur le territoire.

La navette parlementaire doit désormais se poursuivre et je puis vous assurer de ma pleine mobilisation, pour que cette proposition de loi soit inscrite à l’ordre du jour du Sénat.

Dorénavant, d’autres chantiers doivent être ouverts, comme s’y est engagé le Ministre, afin de renforcer l’attractivité de la profession, notamment celui de la formation, mais aussi celui de la revalorisation des actes et de la valorisation financière des nouvelles compétences reconnues dans ce texte.

Vous pouvez compter sur mon soutien pour continuer à porter ces sujets auprès du Gouvernement.

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