La sécurité dans les transports en commun, c’est la sécurité du quotidien des Français
La sécurité dans les transports en commun est, à juste titre, une préoccupation centrale des Français : nombre de parents sont trop souvent inquiets de laisser leurs enfants rentrer seuls de l’école, d’être confrontés à des comportements déplacés dans les transports en commun, ou tout simplement de l’insécurité qui peut régner sur certaines lignes des réseaux de transport.
Ce mardi 11 février, j’ai voté à l’Assemblée nationale la proposition de loi permettant de renforcer la sécurité dans les transports en commun. Elle introduit plusieurs mesures concrètes :
- un renforcement de la dissuasion avec l’utilisation des caméras-piétons pour sécuriser le travail des agents de contrôle au quotidien, et l’élargissement du panel des armes non-létales (pistolets à impulsion électrique) à disposition des agents de sécurité de la SNCF ;
- le renforcement des pouvoirs des agents de sécurité de la SNCF et de la RATP qui pourront désormais saisir des objets dangereux, effectuer des palpations de sécurité, mais aussi intervenir aux abords immédiats des gares pour lutter contre la vente à la sauvette, ce qui leur était jusqu’à présent interdit ;
- le renforcement de la protection des mineurs dans les transports par la vérification du fichier des auteurs d’infraction sexuelles, sous le contrôle du Préfet ;
- la poursuite de l’expérimentation de technologies avancées (vidéoprotection algorithmique) pour lutter contre l’insécurité dans les transports.
Je regrette toutefois que n’ait pas été reconnu l’existence d’un délit « d’incivilité d’habitude » (uriner dans les transports, cracher, salir ou dégrader volontairement un wagon) permettant de sanctionner les comportements répétitifs qui empoisonnent parfois les trajets des voyageurs.
Adoptée par 139 voix contre 59, malgré l’opposition de l’ensemble de la gauche, cette proposition de loi constitue une avancée majeure pour la sécurité du quotidien des Français.